Posted by Camille Bruggeman
Recently, I was asked to tell a few lines about my Canadian university experience. That is how I present myself to you today. My name is Camille and I am 25 years old. I studied law in Belgium, my country of origin. Very quickly, I knew that I wanted to put my studies at the service of certain causes that go beyond my Belgian national borders. Having grown up in a family with adopted siblings and coming from different backgrounds, I quickly developed a particular interest in international law, and more specifically international humanitarian law which aims to humanize armed conflicts around the world as much as possible, by offering minimal legal protection to the most vulnerable people. It was in this context that I applied to the master's program in this subject offered by the University of Ottawa. 
 
When it came to finding sources of funding to carry out these studies that have been close to my heart for a long time, I turned to Rotary, whose values and ambitions echo mine. Rotary allows students, whose academic ambitions are aligned with one or the other of the seven Rotary axes, to obtain a scholarship to cover the substantial costs of studying abroad.  With the precious support of my club in Belgium (the Plombières-Welkenraedt club), I was able to win first place in a competition for a district scholarship. Then, I had the chance to become a global grant scholar and receive the prestigious Rotary Foundation grant. 
 
At UOttawa, I am pursuing a study project that is related to the Rotary axis on preserving and promoting peace. Indeed, through my final thesis, I am interested in the armed conflicts currently taking place in the Democratic Republic of Congo, in North and South Kivu. In these conflicts, sexual violence is used on a massive scale for the purposes of, among other things, appropriating the country's wealth. Since widespread impunity is an element that leads to a continuation of this violence, I question the effectiveness of national and international criminal tribunals in caring for victims. I try, through the use of a feminist perspective, to propose ways to improve the response of the law to this violence. 
In recent months, my Canadian experience has been enriched by new encounters and new discoveries. When I arrived in Ottawa at the end of August 2022, I was warmly welcomed by members of the Rotary Club of Ottawa Metro: Mary Ellen and Paul. Thanks to this welcome, I was able to enjoy a move in and a peaceful integration in my new host country. I was also able to discover Canadian nature by walking in Gatineau Park, which is particularly beautiful in the fall. I can't wait to test ice skating on the famous Rideau Canal! 
 
As for the Canadian university system, it is very different from what I experienced in Belgium. This difference allowed me to acquire new skills, especially in legal research. My master's program is spread over one year, or three semesters. I hope that these studies will allow me to move towards practical experience in the field, in the DRC or other countries in conflict where the law has a role to play in the protection of the most vulnerable. 
 
Récemment, on m’a demandé de raconter en quelques lignes mon expérience universitaire canadienne. C’est ainsi que je me présente à vous aujourd’hui. Je m’appelle Camille et j’ai 25 ans. J’ai réalisé mes études de droit en Belgique, mon pays d’origine. Très vite, j’ai su que je voulais mettre mes études au service de certaines causes qui dépassent mes frontières nationales belges. Ayant grandi dans une famille avec des frères et sœurs adoptés et venant de différents horizons, j’ai très vite développé un intérêt particulier pour le droit international, et plus précisément le droit international humanitaire qui a pour but d’humaniser autant que possible les conflits armés dans le monde, en offrant une protection juridique minimale aux personnes les plus vulnérables. C’est dans ce cadre que j’ai postulé au programme de maîtrise relatif à cette matière et proposé par l’Université d’Ottawa. 
 
Lorsqu’il a été question de trouver des sources de financement me permettant de réaliser ces études qui me tiennent à cœur depuis longtemps, je me suis tournée vers le Rotary, dont les valeurs et ambitions font écho aux miennes. Le Rotary permet en effet à des étudiants, dont les ambitions universitaires raisonnent avec l’un ou l’autre des sept axes rotariens, d’obtenir une bourse permettant de couvrir les frais conséquents qu’engendrent des études à l’étranger.  Avec le soutien précieux de mon club en Belgique (le club Plombières-Welkenraedt), j’ai pu décrocher la première place dans une compétition pour une bourse de district. Ensuite, j’ai eu la chance de devenir une « global grant scholar » et de recevoir la prestigieuse bourse de la Fondation Rotary. 
 
À UOttawa, je poursuis un projet d’étude qui est en lien avec l’axe rotarien relatif à la préservation et à la promotion de la paix. En effet, à travers mon mémoire de fin d’études, je m’intéresse aux conflits armés ayant cours actuellement en République Démocratique du Congo, dans le nord et le sud Kivu. Dans ces conflits, les violences sexuelles sont utilisées massivement à des fins, entre autres, d’appropriation des richesses du pays. L’impunité généralisée étant un élément qui engendre une continuation de cette violence, je m’interroge sur l’efficacité des tribunaux pénaux nationaux et internationaux à prendre en charge les victimes. Je tente, par l’utilisation d’une perspective féministe, de proposer des pistes permettant d’améliorer la réponse du droit face à ces violences. 
 
Ces derniers mois, mon expérience canadienne a été enrichie de nouvelles rencontres et de nouvelles découvertes. À mon arrivée sur le territoire, fin août 2022, j’ai été chaleureusement accueillie par des membres du Rotary club of Ottawa Metro: Mary Ellen et Paul. Grace à cet accueil, j’ai pu profiter d’un emménagement et d’une intégration paisible dans mon nouveau pays d’accueil. J’ai pu également découvrir la nature canadienne en me promenant au parc Gatineau, particulièrement beau en automne. J’ai désormais hâte de tester le patin à glace sur le célèbre canal rideau ! 
 
Quant au système universitaire canadien, celui-ci est très différent de ce que j’ai connu en Belgique. Cette différence m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences, notamment en matière de recherche juridique. Mon programme de maitrise s’étale sur un an, soit trois semestres. J’ai espoir que ces études me permettent de me diriger vers une expérience pratique sur le terrain, en RDC ou d’autres pays en conflits où le droit a un rôle à jouer dans la protection des personnes les plus vulnérables.